Contexte :
Le 10 février dernier, la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) met en demeure un gestionnaire de site web (Auchan, pour ne pas le citer) de se mettre en conformité avec les règles régissant le transfert de données.
La CJUE (Cours de Justice de L’Union Européenne) a effectivement mis en lumière le risque que les services de renseignement américains accèdent aux données personnelles transférées aux États-Unis, si les transferts n’étaient pas correctement encadrés. C'est plus précisément depuis le 16 juillet 2020, que la CJUE a statué que tout service en cloud hébergé aux États-Unis n’était plus conforme au RGPD et aux lois européennes sur la protection de la vie privée.
La CNIL conclut donc que les transferts vers les États-Unis ne sont pas suffisamment encadrés à l’heure actuelle. Google doit donc parvenir à une anonymisation des données plus stricte afin de répondre aux attentes de l'autorité française.